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Le Tibet Central
« Ü-Tsang » est la manière traditionnelle tibétaine de désigner le Tibet central. Cette région comprend Lhassa, la plus sainte des villes tibétaines. Mais également la région de Ngari (où se trouve le Mont Kailash), le Changthang (peuplé d'animaux sauvages et de quelques nomades) et le Kongpo (avec ses arbres fleuries et ses collines vertes).
Immersion visuelle
L'iconique Potala... Ce bâtiment de 13 étages comporte deux parties, le palais blanc, autrefois siège du gouvernement et résidence d’hiver des Dalaï-Lamas, et le palais rouge où se trouvent des temples et les stupas-tombeaux des Dalaï-Lamas.
Sans doute le lieu le plus sacré du Tibet aux yeux des Tibétains. Fondé au VIIe siècle par le roi Songtsen Gampo, il renferme la statue la plus sacrée du Tibet, celle du Jowo Sakyamuni, une représentation du Bouddha à l’âge de douze ans.
Le Barkhor est le chemin qui encercle le temple du Jokhang. Y convergent les pèlerins venus de toutes les régions du Tibet, les rues commerçantes du quartier tibétain et la rue musulmane au pied de la mosquée.
Ani Sangkhung est un convent de nonne en plein coeur du Barkhor. Les nonnes tiennent une charmante maison de thé où les pèlerins s’arrêtent pour siroter un thé au lait sucré et savourer des momos.
Norbulingka, ou « parc du joyau », fut la résidence d’été des Dalaï-Lamas. C’est l’un des endroits les plus agréables de Lhassa, où il fait bon se promener au milieu des arbres, des bassins, des palais et des pavillons...
Sera est l’un des trois grands monastères de l’école Géluk du bouddhisme tibétain. Dans une cour ombragée se tiennent des débats philosophiques animés.
Le monastère de Ganden se trouve à 45 km de Lhassa. Il a été fondé en 1409. C'est le siège principal de l’école des Gélukpa du bouddhisme tibétain. Une promenade autour du monastère permet de profiter longuement du magnifique paysage dominant la rivière Kyichu.
Drak Yerpa est l'une des trois principales retraites troglodytiques du Tibet. Depuis la dynastie Yarlung, sa beauté naturelle et son ambiance spirituelle ont attiré d’illustres rois, saints et ascètes.
Les sites historiques du Tibet central
Le reste du Tibet central regorge de hauts lieux historiques et culturels. On y croise souvent des pèlerins venus du Tibet entier, mais aussi des locaux.
Yumbu Lakhar est le premier palais des rois de la dynastie Yarlung (VIIe - IXe siècles). Ce bâtiment (aujourd’hui reconstruit) était considéré comme le plus ancien du Tibet. Il surplombe des paysages de cultures dans une vallée grandiose, berceau de la civilisation tibétaine.
Samye est le premier monastère bouddhiste tibétain. Il fut fondé au VIIIe siècle par le roi Trisong Détsen, qui instaura officiellement le bouddhisme comme religion d’état. Ce monastère est l’un des plus fascinants modèles architecturaux du pays et sa configuration inhabituelle, représentation schématique de l’univers, lui octroie une place plus importante encore. Vous pouvez vous promener à votre gré dans les différentes chapelles de ce mandala en trois dimensions que représente ce monastère.
Des centaines d’ermites y pratiquent la méditation dans de petites cabanes ou dans de petites grottes dont l’entrée est fermée par de grosses pierres. Il est possible de se promener (1 à 4 h de marche au choix) dans ce site sacré à condition de ne pas y déranger les ermites.
Cette ville, située au carrefour de routes commerciales vers l'Inde, le Bhoutan et le Népal, fut une ville de première importance dans l’histoire tibétaine à partir du XIVe siècle. On peut y visiter le monastère Pelkhor Chörten et le Kumbum Chörten, un stupa de 35 m de haut avec 77 chapelles dont les fresques qui datent du XVe siècle laissent transparaître des influences artistiques népalaises, chinoises ainsi que l’émergence d’un style tibétain bien distinct.
Shigatsé (ou Zhigatsé) est la deuxième ville la plus importante du Tibet, autrefois capitale des rois de Tsang et carrefour commercial sur la route du Népal. Vous pouvez y visiter le monastère de Tashilhünpo. Construit au XVe siècle par le premier Dalaï-Lama Gendündrup, il est devenu par la suite le siège des Panchen-Lamas (lignée de réincarnation la plus importante après celle des Dalaï-Lamas).
Le lac Namtso est sans doute l’un des plus beaux lacs du Tibet central. Les sommets enneigés du massif du Nyenchen Tanglha surplombent les eaux bleues et donnent une vue époustouflante, sublimée par des jeux de lumières aux mille reflets changeants.
A 4 980 m d’altitude, il est le plus haut monastère du Tibet, et offre une belle vue sur le sommet de l’Everest qui culmine à 8 848 m.
Ce mont est réputé sacré dans de nombreuses religions : bouddhisme bien sûr, mais aussi bön, hindouïsme et jaïnisme. Le mont Kailash ne s’escalade pas. Le but des pèlerins qui s’y rendent est d’en faire le tour (« kora » སྐོར་ར།), dans le sens des anguilles d’une montre pour les bouddhistes et les hindous, et dans le sens inverse pour les autres.
Sakya, berceau de l’école Sakya, l’une des quatre écoles principales du bouddhisme tibétain. Avant la révolution culturelle, Sakya était l’un des plus grands monastères du pays. C’est de là que le Tibet était gouverné pendant la période de l’hégémonie Sakya (1268-1365). Aujourd’hui, les pèlerins viennent essentiellement rendre hommage au Lhakhang Chenmo, un chef-d’œuvre du Tsang, en forme de forteresse.
Le monastère de Tsurphu est le siège spirituel de la lignée des Karma Kagyü. L’école Karma Kagyü fut fondée par le premier Karmapa, premier maître spirituel tibétain réincarné.
Sur le chemin pour rejoindre le Népal, vous passez devant des hauts sommets himalayens. Vous pouvez vous arrêter à Nyalam, ancien comptoir commercial (3 900 m) où se trouve une grotte de méditation de Milarepa, le plus célèbre des yogis tibétains. La route qui descend ensuite vers ne Népal est étonnante par son climat, sa végétation luxuriante et son activité frénétique de ville frontalière.
Lhassa, la ville des dieux
Lhassa attire inlassablement les Tibétains de toutes les régions du Tibet qui viennent rendre hommage à la multitude de lieux imprégnés des bénédictions des grands maîtres du passé.